Abstract
Nous abordons l’ouvrage de François Klein sur les « maladies mentales expérimentales » et leur traitement, témoignage exemplaire du rationalisme morbide. La causalité des maladies mentales soutenu par cet auteur, s’appuyant sur une logique tautologique d’identité, ainsi que la méthode thérapeutique qu’il propose, rendent manifeste le vécu hallucinatoire imposé, de même qu’ils nous enseignent sur le transfert dans la psychose. Les avancées de Lacan concernant l'Unglauben (incroyance) en le lieu vide de la Chose dans la paranoïa viennent également éclairer la logique d’identité au cœur de la position subjective de F. Klein, logique à entendre comme négativiste à défaut de possibilité d’usage de la négation. Tentative de négativation donc, d’un lieu d’où la jouissance n’a pas été négativé.
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