Abstract
Au cours des dernières années, on assiste à la montée en puissance d’un discours en faveur de l’intégration des fonctionnalités de l’intelligence artificielle aux pratiques de gestion des documents et des archives. Cela s’inscrit dans une optique d’automatisation de ces pratiques afin d’améliorer la qualité de l’information documentaire et multiplier les opportunités de son exploitation par les usagers, et ce, suivant leurs préoccupations. Cela nous amène à nous interroger sur la possibilité de parler d’un cinquième paradigme archivistique, soit celui de l’automatisation, lequel commande une révision des procédés par lesquels l’information documentaire est créée, traitée, diffusée et préservée à long terme. Sur la base de la cartographie des paradigmes archivistiques établie par Cook (2013), cet article vise à explorer la manière dont l’automatisation peut s’inscrire dans la continuité de ces paradigmes, tout en mettant de l’avant les nouveaux rôles à jouer par les archivistes et les gestionnaires de documents dans ce contexte.
Publisher
University of Western Ontario, Western Libraries