Abstract
Cet article s’intéresse aux romans de Camille Laurens qui comportent des représentations de la traduction et de la traductrice, soit de manière métaphorique et sporadique, comme dans les premiers textes que nous aborderons, soit dans ses tradufictions, comme Romance (1992) et Fille (2020), où les protagonistes sont des traductrices. Il s’agira de saisir la représentation de la traductrice et de la traduction que l’auteure a privilégiée, d’en dégager les connotations et les effets possibles, et de réfléchir au rôle de ce thème dans le projet d’écriture de l’auteure.
Publisher
Universidad Complutense de Madrid (UCM)
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