Abstract
Au sein d’un réseau de 42 fermes ovines (13 en Agriculture Biologique - AB) les marges par brebis en montagne sont inférieures de 24% en AB du fait de coûts alimentaires très élevés, et sont comparables en plaine où les niveaux d’autonomie fourragère sont potentiellement supérieurs compte tenu de la possibilité de renouveler plus facilement les prairies et d’augmenter la part du pâturage dans la ration des animaux ; par ailleurs, la culture des céréales peut permettre d’augmenter l’autonomie alimentaire et de limiter la dépendance des élevages vis-à-vis de l’extérieur. En montagne, les cohérences de systèmes sont plus difficiles à définir et les itinéraires techniques adaptés relativement «pointus». L’analyse de 4 fermes de démonstration de ces régions montre que, face à des contextes variés, des stratégies de conduite d’élevage spécifiques diffèrent selon la présence de terres labourables ou non. Si leur proportion est limitée, les mises bas sont réparties également entre le printemps et l’automne afin de maximiser l’autonomie fourragère tout en optimisant la productivité numérique et diversifiant les périodes de vente. Lorsque des cultures sont possibles, les mises bas sont centrées sur l’automne, avec une bonne valorisation des agneaux. Dans un contexte de fort renchérissement du prix des concentrés, en élevage allaitant bio mais aussi conventionnel, de hauts niveaux d’autonomie fourragère et/ou alimentaire sont incontournables pour assurer la viabilité économique.
Cited by
4 articles.
订阅此论文施引文献
订阅此论文施引文献,注册后可以免费订阅5篇论文的施引文献,订阅后可以查看论文全部施引文献