Abstract
Cet article fait le point sur les modalités d’exploitation par le croisement de la variabilité génétique entre races. Le croisement ou accouplement d’animaux issus de populations différentes permet de tirer parti des différences additives entre races, de bénéficier des effets d’hétérosis et de complémentarité et peut dans certains cas conduire à un accroissement de la variabilité génétique. Le croisement recouvre en fait un grand nombre de modalités appelées systèmes ou plans de croisement. Ceux-ci diffèrent entre eux par le nombre de populations impliquées et le mode de renouvellement des reproducteurs, mais également par l’utilisation des différences entre races, des effets d’hétérosis et de complémentarité. Le choix d’un plan de croisement dépend des caractéristiques biologiques de l’espèce, des conditions socio-économiques de production et bien entendu de son efficacité économique. Celle-ci est fonction des effectifs et des performances moyennes des différents types génétiques produits. Ces performances moyennes peuvent être prédites à un instant t à partir des paramètres du croisement (effets additifs et d’hétérosis directs et maternels). La valeur additive d’un type génétique se calcule aisément comme la somme des effets additifs de chaque race pondérés par leur proportion relative dans le génotype considéré. La prédiction des effets d’hétérosis peut s’avérer plus complexe, car elle dépend de la nature des effets d’hétérosis (dominance ou épistasie). Par contre, pour pouvoir prédire la performance moyenne d’un type génétique au cours du temps, il est nécessaire de prendre en compte les effets conjoints de la sélection et du croisement.
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