Author:
BENOIT M.,LAIGNEL G.,LIENARD G.,DEDIEU B.,CHABOSSEAU J.M.
Abstract
L’intensification de la production ovine française a été mise en difficulté par l’élargissement de l’Organisation Commune de Marché de l’Union Européenne à la Grande-Bretagne et à l’Irlande, puis par la réforme de la PAC qui soutient les systèmes moins intensifs.
L’étude montre la spécificité d’élevages extensifs au sein d’un groupe de grands élevages ovins viande du Montmorillonnais (zone défavorisée du sud de la Vienne) regroupés en types d’exploitations très caractérisés, des extensifs (avec un chargement inférieur à 0,85 UGB/ha SFP) à des intensifs (1,40 UGB/ha SFP), relativement aux conditions du milieu. Les fonctionnements sont très différents, y compris au sein des élevages extensifs, parmi lesquels l’on distingue deux sous-groupes, les Extensifs spécialisés très autonomes et les Très extensifs avec cultures. De bons niveaux de revenu s’observent tant chez certains élevages intensifs que dans les élevages herbagers autonomes ou extensifs spécialisés, en fonction des niveaux des trois facteurs essentiels que sont la marge par brebis, la productivité du travail et les charges de structure. En élevage extensif, les meilleurs résultats reposent sur une productivité numérique modérée (115 à 130 %) avec une utilisation maximale de l’herbe que l’on peut mesurer par le degré d’autonomie fourragère, et très peu d’intrants ; les agnelages sont de préférence en fin d’hiver (décembre à avril) pour une vente précoce des agneaux et les récoltes de foin peuvent être réduites par la pratique du plein air. Il faut généralement pouvoir disposer de plus grandes surfaces qu’en intensif. Cependant, certains élevages extensifs obtiennent de bons résultats sur des surfaces moyennes, s’ils ont une excellente autonomie fourragère et des charges de structure très limitées.
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