Abstract
Background Through an exploration of two influential academic hoaxes, the Sokal Affair and the “Grievance Studies” hoax, this article explores the constraints and possibilities of academic hoaxing in the articulation of institutional critique through a discussion of academic integrity and ethical forms of deception.Analysis In this article, hoaxes are cast as operating on a continuum with other covert forms of deception in academic publishing (fraud, data fabrication, misconduct). Far from producing constructive outcomes, these interventions serve as flashpoints for stirring up disciplinebased anxieties and ideologically motivated attacks.Conclusion and implications These forms of public deception can illuminate how to reform or re-envision areas of academia that are compromising the health and vitality of academic research. Contexte À partir d’une étude de deux importants canulars universitaires—l’affaire Sokal (1996) et le canular «grievance studies» (2018)—cet article explore les contraintes et les possibilités du canular universitaire comme forme de critique institutionnelle à travers une discussion sur l’intégrité des chercheurs et l’éthique de l’imposture.Analyse Dans cet essai, les canulars rentrent dans la même catégorie que les fraudes dans l’édition universitaire (fabrication de données, inconduite, fraude). Loin de produire des résultats constructifs, ces interventions servent de foyer pour attiser des conflits entre les disciplines et favorisent des attaques idéologiques.Conclusion et implications Ces formes d’impostures publiques peuvent révéler des façons de réformer ou de revoir certains aspects du monde universitaire qui compromettent la santé et la vitalité du milieu de la recherche.
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