Abstract
Harold Innis inaugurated his research into Canadian economic history (staples studies) to countervail the purportedly universalist claims of mainstream economics; he believed the mainstream “justified” exploitation of the developing world by the wealthiest countries. Conversely, he sought out universalist principles in his media/communication work in order to countervail omnipresent misunderstanding in the world; he hoped to establish thereby a common ground conducive to world peace. The dialectic or contradiction of relativism/universalism in Innis’ two major inquiries has hitherto remained unrecognized, and constitutes the focus of this article.Harold Innis a entamé sa recherche sur l’histoire économique canadienne (théorie des principales ressources) pour contrer les postulats supposément universels de la science économique traditionnelle; il croyait que le courant traditionnel « justifiait » l’exploitation des pays en voie de développement par les pays les plus riches. Lui au contraire cherchait dans son travail sur les médias et la communication des principes universels qui supplanteraient cette incompréhension répandue dans le monde. Il espérait ainsi établir un terrain d’entente propice à favoriser la paix mondiale. La dialectique ou contradiction entre le relativisme et l’universalisme dans les deux enquêtes majeures effectuées par Innis n’a pas jusqu’à présent été reconnue, et constitue le sujet de cet article.
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