Abstract
Selon les lieux et les temps, la réflexion sur l’écriture a pris des formes très différentes. La « littérature » moderne n’est pas un type universel d’activité sociale, mais une notion qui s’est progressivement imposée aux esprits au cours du XIXe siècle. Là où la littérature est absente, comment réfléchit-on sur l’esthétique de l’écriture ? L’article tente de répondre à cette question en interrogeant un corpus particulier : les écrits sur la rime et le parallélisme de Ruan Yuan 阮元 (1764-1849), inclus dans son Recueil de la Chambre de l’étude des Classiques.