Abstract
Cet article relève de la philosophie politique de l’éducation et de la formation et de l’histoire récente des idées dans ces mêmes domaines. Nous y explorons l’hypothèse selon laquelle les crises de l’éducation et de la formation, surtout dans un monde globalisé, gagnent à être saisies au prisme d’une réflexion plus globale sur le libéralisme et ses propres crises, tensions et problématiques. Nous précisons, affinons, actualisons et nous approprions d’abord cette proposition. Nous dialoguons ensuite sur ce thème et ses bases avec un des théoriciens importants des mutations et défis du libéralisme dans la globalisation, à savoir Francis Fukuyama, et tentons de mettre en lumière les enjeux éducatifs et formatifs de ses principales thèses.