Abstract
Cet article compare les manières dont divers réseaux militants et institutions définissent les réparations qu’ils revendiquent pour la traite transatlantique et l’esclavage, en Guadeloupe et en Jamaïque. La comparaison proposée implique également une prise en compte des actions visant à obtenir ces réparations. Sont ainsi exposées les façons dont les acteurs mobilisent différents paradigmes d’action politique et conceptions de la justice pour traiter de situations post-esclavagistes et postcoloniales semblables à plusieurs titres. Parallèlement sont pointées les spécificités de chacun des deux contextes explorés ainsi que les éventuelles divergences politiques que cela révèle localement.