Abstract
Assia Djebar inscrit la mémoire au centre de ses préoccupations, autour de laquelle s’articule toute son aventure romanesque. Cette mémoire se situe à mi-chemin du passé/présent, Histoire/fiction, mémoire collective/mémoire individuelle, autobiographie/fiction. Le concept qui semble le mieux définir sa démarche est celui de « post-mémoire ». L’intérêt de cette réflexion est d’étudier les mécanismes de reconstitution de la mémoire collective, de revisiter l’Histoire à travers la notion de « post-mémoire », l’histoire personnelle, et l’histoire collective. Comment l’autobiographie, grâce à la mémoire postcoloniale ou de « pos-mémoire », peut servir à la réécriture de l’Histoire ?