Abstract
Cet article porte sur l’étude des biens communs complexes dans le contexte de dynamiques institutionnelles et socio-économiques en Bulgarie. Ce travail se concentre sur la mise en évidence des arrangements institutionnels produits par différents acteurs au niveau local qui sous-tendent la gouvernance de l’aire marine protégée (AMP) de Kaliakra et la pêche de l’espèce invasive Rapana venosa. Le cadre des systèmes socio-écologiques, développé par Elinor Ostrom, est utilisé pour analyser l’efficacité de la gouvernance, en mettant l’accent sur l’action collective des parties prenantes au sein d’un « État faible ». Les conclusions soulignent l’importance de la dépendance au sentier et de la participation de toutes les parties prenantes au processus de gouvernance, en particulier les habitants locaux. Le type de gouvernance locale (l’arrangement institutionnel) qui est formé peut prendre une autre voie que celle prescrite par les institutions formelles. Cela peut s’expliquer par la dépendance à l’égard du chemin suivi qui se heurte à des configurations institutionnelles préexistantes.