Abstract
Dans cet article, j’analyse la manière dont ont évolué les discours représentés et rapportés des animaux dans un corpus de littérature contemporaine. Mon hypothèse est que, dans le sillage des Animal Studies, l’écriture que je qualifie de bestiaire, superpose une dilution énonciative à une réflexion méta- narrative et méta-scripturale : les frontières des espèces sont donc interrogées parallèlement à la frontière des genres et des écritures.