Abstract
Cet article interroge les stratégies par lesquelles les écrits poétiques de la période classique ont participé au débat sur l’âme des bêtes, impulsé par l’hypothèse cartésienne de l’animal-machine qui instaure durablement une conception réductionniste de l’animal. Ces écrits poétiques diffusent et discutent des savoirs philosophiques ou zoologiques et utilisent les ressources de l’invention pour construire des représentations de l’animal et de l’animalité qui concurrencent l’hypothèse cartésienne.