Abstract
L’article analyse l’imaginaire du livre au sein des contributions de Stendhal à la presse anglaise et montre qu’elles sont nourries par les fantasmes anthropomorphiques et révolutionnaires. Y surgit notamment l’image d’un « livre-héros », dont la puissance est néanmoins mise en question par la commercialisation du marché du livre ainsi que par la presse de l’époque. Se tournant ensuite vers l’œuvre romanesque de Stendhal, l’article postule qu’un imaginaire du livre est présent au sein du Rouge et le Noir et que le roman intègre lui-même une réflexion métalittéraire sur son esthétique.