Abstract
L’intensité des relations entre Paris et Milan de 1800 à 1842 atteste d’une fascination réciproque. Les séjours de voyageurs aux buts variés s’ajoutent à ceux des administrateurs napoléoniens puis des patriotes du Risorgimento. Après que se fut construite à la fin du xviiie siècle une image de Milan comme « Paris de l’Italie », l’attrait de Paris perdura auprès des Milanais exilés sous les monarchies censitaires. Mais la nature intime et durable du lien entre les deux villes ne saurait se comprendre sans tenir compte du rôle de personnalités d’exception telles que Fauriel, Manzoni, Stendhal, Balzac, Clara Maffei ou Cristina di Belgiojoso.