Role Des Photorecepteurs Dans Les Reactions De Vol Du Criquet Pelerin Schistocerca Gregaria (Forsk.)

Abstract

AbstractDes Schistocerca gregaria mâles élevés en groupes denses sont testés sur des manèges individuels animés par leurs seuls battements d'aile et isolés dans des enceintes. Les criquets sont soumis à des séquences alternativement lumineuses ou obscures (lumière naturelle ou artificielle). Les passages d'une séquence à l'autre sont progressifs (3 minutes environ). Chez Schistocerca, les ocelles au contraire des yeux n'interviennent pas dans l'induction à l'activité de vol ou sa cessation dans les situations alternativement d'obscurité ou d'éclairement étudiées ici. La vitesse moyenne de vol ne dépend pas plus des photorécepteurs mis en jeu que de l'éclairement. Dans certaines conditions, le tégument céphalique est suffisamment perméable à la lumière pour intervenir dans l'activité de vol quand les photorécepteurs sont occlus. Les criquets réagiraient différemment à l'occlusion des photorécepteurs selon qu'ils se déplacent en marchant ou en volant.