Abstract
RésuméNous présentons les applications d’une méthode photométrique à l’étude des phénomènes de coagulation et de fibrinolyse in vitro. Les variations positives d’absorbance du plasma à 3500 Å sous l’effet de la thrombine sont une mesure indirecte de la diffraction et, en conséquence, un indice de la vitesse et du degré de polymérisation de la fibrine. Les phénomènes de fibrinolyse se traduisent par des déflections négatives. L’avantage d’une telle méthode est qu’elle rend compte de processus de polymérisation qui n’aboutissent pas nécessairement à la formation d’un gel et qui échappent dès lors aux techniques fondées sur les qualités mécaniques de la fibrine normale. Nos résultats suggèrent :a) Que, dans le milieu plasmatique, l’activité protéolytique de la plasmine est pratiquement conditionnée par l’apparition de son substrat préférentiel, la fibrine, bien que les inhibiteurs plasmatiques soient également distribués dans le système, avant comme après la polymérisation.b) Qu’en plus de leur interférence avec la polymérisation normale de la fibrine, les produits de dégradation du fibrinogène ont un effet antithrombinique réel.c) Qu’une mesure exacte et rapide du fibrinogène plasmatique est possible par la méthode décrite, ainsi qu’un diagnostic différentiel des causes d’une hypofibrinogénémie sévère (consommation vs protéolyse spontanée).d) Qu’au cours d’un traitement thrombolytique, la photométrie permet une évaluation rapide et répétée du taux d’antistreptokinases, d’antiplasmines, du plasminogène activable, et de l’apparition de produits de lyse, même dans des conditions où le sang examiné est incoagulable.
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