Abstract
Les chercheurs d’or affluent de tous côtés sur les sites aurifères du Mali. Beaucoup de jeunes, des hommes, mais aussi des femmes. Quoique les tâches qui sont réservées à ces dernières soient souvent subalternes ou périphériques, les revenus qu’elles en tirent peuvent être importants. Cela donne aux femmes la possibilité de renégocier leur place dans une société pourtant très patriarcale, et de refuser les travaux de « bonnes » auxquels elles étaient généralement confinées.