Abstract
Au Cameroun, la réforme de la politique minière par l’État a favorisé l’essor de l’exploitation minière artisanale. Cet article analyse la reconfiguration des rapports de pouvoir dans les sites de production avec l’arrivée des compagnies étrangères. Il montre que les agents sécuritaires des entreprises minières contrôlent l’accès des artisans à la ressource à travers l’imposition d’une « taxe » et des arrangements négociés. L’étude montre également que les acteurs locaux mobilisent des moyens juridiques dans la revendication de la reconnaissance de leur droit d’exploiter les résidus miniers.
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