Abstract
Si l’alcool est un psychotrope, et les boissons alcoolisées sont principalement consommées pour moduler la pensée (même sous le couvert de la dégustation), le mésusage d’alcool ne peut se résumer à l’autotraitement d’une souffrance psychique préalable, oubliant le potentiel addictogène du produit. Inversement, le mésusage d’alcool s’accompagne de conséquences psychiques, psychopathologiques et d’authentiques souffrances, qui vont au-delà de ce qui a pu être nommé la souffrance alcoolique. Ainsi, la cooccurrence entre troubles psychiatriques et mésusage d’alcool dépasse la coïncidence, ouvrant un espace de réflexion sur la complexité des soins à ce carrefour de la santé.
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