Abstract
Cet essai analyse une pratique pénale d’origine médiévale dans la phase de ses dernières manifestations, en pleine Renaissance italienne. Sur les murs des bâtiments publics apparaissaient des images d’hommes portés au bûcher, pendus la tête en bas, contraints dans des postures grotesques ou dégradantes. Par ces peintures on sanctionnait avec pleine valeur juridique les coupables de délits spécialement détestés (trahison, fraude, banqueroute) qui avaient réussi à échapper à la justice. Après avoir signalé les significations d’ordre psycho-anthropologique du phénomène, les derniers cas remontant au plein xvi e siècle dans deux capitales de la Renaissance, Ferrare et Florence, recevront une attention spéciale.
Subject
Archeology,History,Archeology