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Reference1 articles.
1. 15 J. Derrida, Donner le temps, 1. La fausse monnaie, Galilée, 1991, p. 38. Cependant, comme le souligne J. - L. Marion : « Il ne va pas de soi que le don disparaisse sitôt que la moindre satisfaction laccompagne ; car une satisfaction peut sensuivre du don, sans pour autant le précéder comme son motif prévu, ni le prévenir comme son intention préalable ; nous pouvons parfaitement nous (re) trouver heureux davoir donné ou reçu, sans pour autant avoir donné ou reçu pour devenir heureux et uniquement dans cette visée. Il se pourrait même que nous ne recevions cette satisfaction, que parce que nous ne lavons précisément pas recherchée, ni projetée, ni prévue ; bref, quelle nous comble justement parce quelle nous arrive comme par surcroît et à limproviste ». Voir « La raison du don », Philosophie, n° 78, juin 2003, p. 6
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