Abstract
Affiliée aux « performances corporelles » et aux atteintes extrêmes du corps, la suspension corporelle consiste à suspendre son corps à des crochets. Les cas cliniques de Claire et de Alice permettent de penser la douleur extrême et la mise en scène d’un simulacre de holding comme des enveloppes de substitutions face aux défaillances des enveloppes psychiques. La suspension corporelle se révèle être une tentative de figuration d’expériences traumatiques et une tentative de réparation d’un vécu de holding défaillant.
Subject
Psychiatry and Mental health,Applied Psychology,Clinical Psychology
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