Fragments de dialogue avec Gérard Szwec

Abstract

Plusieurs points des discussions qui ont émaillé une longue amitié sont repris ici : l’application du psychodrame psychanalytique à des sujets présentant une pensée opératoire, et les risques possibles de cette approche motivant les réticences des psychosomaticiens ; la conception du psychodrame comme « talking cure » opposée à l’importance donnée au corps, au geste, à la motricité et aux représentations d’actions ; les propositions métapsychologiques de Gérard Szwec sur la dépression essentielle du bébé, en particulier celles concernant l’extrême précocité de la constitution du trouble et sa dimension anobjectale. Le questionnement porte ensuite sur les différences avec l’émergence d’un syndrome autistique. La parenté clinique et la différenciation avec les aspects du fonctionnement du TDAH sont également discutées.