Abstract
La bioéthique est parfois présentée comme une série de repères universels visant à réguler les pratiques de soin et les recherches sur l’être humain. Une telle présentation ne tient cependant pas la route face à l’histoire de la discipline. La bioéthique est née dans le contexte idéologique particulier qui régnait aux Etats-Unis dans les années 1960-1970. Doit-on alors abandonner tout espoir d’universalité pour des repères éthiques qui ont fait la preuve de leur utilité pour éclairer les pratiques de santé ? En distinguant soigneusement l’universel de l’uniforme, cette contribution montre, à partir des travaux de G. Tangwa, qu’il est possible de respecter les spécificités des cultures dans le monde, tout en gardant une visée universelle à la bioéthique.
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