Abstract
Ce présent travail porte principalement sur la problématique de la « boîte noire » entre la GRH et les performances de l’entreprise, qui fait toujours l’actualité des recherches en management stratégique des ressources humaines. Ces recherches tendent à se renouveler constamment à cause de la turbulence environnementale qui sonne le glas des entreprises faisant face à la concurrence mondiale, l’évolution rapide des technologies et l’exigence accrue du marché. Ainsi, l’objectif recherché est de proposer une nouvelle approche pour traiter cette problématique en montrant que les capacités de GRH peuvent avoir un effet optimal sur les performances dites quantitatives lorsqu’elles interagissent avec les capacités de R&D. La théorie des capacités dynamiques a servi de repère dans le choix des mesures explicatives et l’analyse de l’effet d’interaction. Les résultats qui découlent d’une étude séquentielle qualitative et quantitative de PME industrielles attestent que la relation est optimale entre les capacités de GRH et les performances en termes de chiffres d’affaires, de productivité, de part de marché et de ventes, lorsqu’on y intègre, comme modératrices, les capacités de R&D. Les capacités de GRH concernent les pratiques de gestion innovatrice et mobilisatrice du personnel, d’administration du travail et de rémunération équitable tandis que les capacités de R&D font appel aux pratiques de R&D par création et amélioration des procédés de travail.
Subject
General Materials Science