Abstract
La question de la construction narcissique et identitaire s’origine à partir du lien d’inscription et d’intériorisation du « nom du père ». Dès lors, l’emprise pulsionnelle, figurée par la violence du père primitif, adviendra-t-elle par son meurtre (réel), trace du Père mort, point zéro de la reconnaissance subjective dans un lien d’affiliation et par voie de conséquence, d’une tentative d’exister, mais aussi empreinte indélébile du désir de mort comme fondement de la vie psychique. Cet article propose une prolongation théorico-clinique du meurtre du père, à partir de la figure du pair – et l’achoppement de ce dépassement symbolique à l’adolescence, forclos par un agir meurtrier et relevant de ce que nous avons qualifié d’un passage par la folie.
Subject
Psychiatry and Mental health,Clinical Psychology
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