Abstract
Soigner des adolescents dans un service public de secteur implique un dialogue quasi permanent avec un certain nombre d’institutions ; ces relations peuvent aller de la coopération à la confrontation, selon l’institution et selon la situation clinique. La famille, en général éprouvée par le contexte, nécessite une remise en circulation du dialogue et l’émergence de ce que l’on peut appeler « le bon parent », condition plus ou moins fictive de l’avancée du traitement. L’Éducation nationale est l’autre grand interlocuteur, et elle peut être d’une aide précieuse, surtout lorsque des relais (médecin ou infirmière scolaire) assurent l’interface entre le médical et le pédagogique. L’Aide sociale à l’enfance, lorsqu’elle est partie prenante, pose des difficultés de collaboration qui tiennent aux rigidités propres à tout organisme public alors que, inversement, dans notre expérience, la collaboration avec les forces de l’ordre est souvent de très bonne qualité. Plusieurs vignettes cliniques illustrent le propos.
Reference2 articles.
1. L’adolescence à vif
2. Winnicott, D.W. (1989). De la pédiatrie à la psychanalyse. Payot.