Abstract
Depuis les soulèvements de 2011, d’importants mouvements migratoires ont convergé vers la Turquie. Parmi ces populations, des journalistes et professionnels des médias « arabes » ont trouvé refuge à Istanbul. Il est question, dans cet article, des structures médiatiques syriennes et égyptiennes qui se développent dans le contexte de l’exil et qui sont des espaces privilégiés de formation et de politisation. À partir de l’étude des espaces socioprofessionnels de l’exil, nous interrogeons l’étendue de la liberté offerte à ces populations exilées, qui sont en réalité contraintes par le contexte de migration et par les contextes des pays de départ.
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