Abstract
L’autrice traite du genre des noms, sujet longuement développée par Meillet dans la dimension synchronique et diachronique des langues indo-européennes. Elle montre qu’à la distinction ancienne animé/inanimé s’est substituée secondairement celle de masculin/féminin, comme elle l’a déjà présenté en 1988. L’autrice compare les contraintes imposées au neutre/non-neutre à celles soumises au masculin/féminin. Enfin, elle reprend la notion de genre que le mouvement féministe a largement modifié et suggère que le regain d’intérêt pour le neutre constitue un prolongement – inattendu – des idées de Meillet.
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