Abstract
La question du mensonge est ici abordée à partir d’une clinique du traumatisme. L’objectif est de montrer de quelle manière les vécus traumatiques précoces tout à la fois laissent des traces irréductibles dans la vie psychique (que je nomme ici incorporats traumatiques) et conduisent à une torsion dans le rapport aux vécus subjectifs. Cette proposition prend appui sur la présentation clinique de l’accompagnement psychothérapeutique d’un grand adolescent aux prises à des mouvements contrastés dans le processus de devenir adulte.
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