Abstract
Dans cet article, il s’agira de considérer les rapports entre le mensonge et les liens affectifs à partir, essentiellement, des théories de D.W. Winnicott. Le mensonge sera envisagé comme participant parfois au renforcement des liens sociaux et affectifs, comme « illusion prothétique » pour certains individus ou, au contraire, comme trahison intersubjective. S’appuyant sur deux vignettes cliniques, il sera question de jeu, de tendances antisociales, de trahison de l’illusion et de vérité du mensonge.
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