Les faux positifs dans les diagnostics de maltraitance infantojuvénile

Abstract

Cette contribution propose de discuter des faux positifs dans les diagnostics de maltraitance infantojuvénile. En d’autres termes, nous réfléchirons aux circonstances et contextes qui amènent à infirmer le fait qu’un enfant ou un adolescent soit maltraité. Concrètement, le diagnostic vise, en partant de la matérialité des faits allégués, à qualifier l’état d’un jeune et des membres de son entourage socio-familial, à estimer les éventuelles répercussions de l’inadéquation sur les fonctionnements individuels et relationnels, en vue de proposer un projet thérapeutique pertinent. La complexité des situations rencontrées est telle, impliquant tant de niveaux d’intégration, que l’on est en droit de s’interroger sur le statut même de la vérité, certainement quand il s’agit d’ambiance, de climat, de relations.