Abstract
Astrid et Raphaëlle et Extraordinary Attorney Woo sont deux séries qui mettent en scène des personnages féminins autistes . Dans une perspective intersectionnelle, il s’agit de montrer les ambivalences dans cette représentation, qui proviennent de l’usage au féminin de la figure masculine du techno-autiste, mais aussi d’une représentation des relations amoureuses qui s’appuie sur une figure masculine du prince charmant et sur une imposition de normes « validocentristes » au sein du couple. Enfin, l’absence des mères renvoie à un discours antiféministe de culpabilisation maternelle.