Abstract
La question du temps a fait l’objet d’importants développements en sciences de l’éducation. L’espace, à l’inverse, n’est jamais devenu l’objet intentionnel d’un savoir véritablement structure dans ces disciplines. Un certain nombre de travaux a pourtant concerné les « milieux associés » à la formation, et convoqué tout un ensemble de notions a priori solidaires de la notion d’espace. Il en est ainsi, par exemple, des notions de situation ou d’environnement qui composent le noyau dur de la didactique professionnelle, mais sans que leur composante spatiale ait toujours été clairement identifiée. L’article explore les relations qui s’établissent entre les usages de l’espace et sa constitution même, en tant qu’espace potentiel de développement. Il examine notamment la manière dont la spatialité peut être partitionnée – c’est-à-dire soumise à des processus orientés – dans l’intention d’occasionner des apprentissages et de construire l’expérience du sujet.
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