Abstract
En raison de la crise du modèle traditionnel des partis, les formations politiques ont considérablement réduit leurs structures organisationnelles et leur enracinement social au niveau local. Ce vide représentatif a été comblé, principalement dans les régions où la pauvreté et les problèmes sociaux sont particulièrement marqués, par une offre politique constituée de services, de petites faveurs, de conseils, d’appui aux démarches administratives. Ces formes de l’échange politique se distinguent de celles du clientélisme traditionnel des partis. Elles sont plus instables et circonscrites à des territoires limités. L’article propose une interprétation des changements historiques du clientélisme et interprète ces nouvelles formes de groupements politiques comme un résultat de la crise du clientélisme du XXe siècle. Il s’appuie sur le cas de la ville de Naples, et plus particulièrement sur l’étude des réseaux d’échanges au sein de centres d’assistance fiscale (Caf) et de structures de services territoriales, pour rendre compte de ces changements dans les relations politiques et les mécanismes du vote.
Reference62 articles.
1. Avolio A. (2016). Clientelismo e nuove leadership nei partiti reticolari: il caso di Napoli, Tesi di Dottorato in Sociologia e Ricerca Sociale, Dipartimento di Scienze Sociali, Università di Napoli Federico II.
2. Bagnasco A. (2003). Società fuori squadra. Come cambia l’organizzazione sociale. Bologna : Il Mulino.
3. Bagnasco A., Trigilia C. (1984). Società e politica nelle aree di piccola impresa. Il caso di Bussano. Venezia : Arsenale.
4. Two routes to personalized politics;Balmas Meital;Party Politics,2014
5. Bedock C. (2015). Les élections municipales en Italie : entre personnalisation, stabilisation de l’exécutif, coalitions et dé-nationalisation de la compétition. In G. Marcou, H. Wolllman, B. Dolez, Droit et Gestion des collectivités locales 2016 : Les élections locales françaises (2014-2015) (pp. 247-253). Paris : Le Moniteur.