Abstract
L’activité de penser travaille avec et contre le négatif. L’auteur interroge la valeur paradoxale de l’évitement des pensées dans le penser : à la fois mesure protectrice et aménagement délétère, auxquels prend part le masochisme dans ses différentes acceptions. Sont interrogés : la fonction pare-excitation de cette dynamique en regard de la menace d’un contact potentiellement traumatique avec/entre des pensées ; la passivité que traduirait une forme de soumission consentie à la pensée de l’autre ou les angoisses de dépossession ; la place du « sentiment inconscient de culpabilité », lié à une dette inacquittable, susceptible de stériliser l’activité de penser et de produire des ravages dans la vie psychique d’un sujet confronté à l’incompréhension de ce qui l’empêche de vivre.
Subject
Psychiatry and Mental health,Clinical Psychology
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