Abstract
Douleur physique chronique et sublimation semblent naturellement s’opposer, la première imposant à un moi fragile des remaniements peu propices au bon développement de la seconde. En effet, la qualité de la rencontre avec l’objet primordial, restée insatisfaisante pour les patients douloureux, ne leur permet en général que des sublimations partiellement échouées ou radicalisées qu’il faut savoir considérer avec prudence. Une longue thérapie avec une patiente de ce type viendra illustrer ces achoppements que nous tenterons de discuter, autour notamment de la question du narcissisme de mort.
Subject
Psychiatry and Mental health,Applied Psychology,Clinical Psychology