Abstract
Psychomotricienne en libéral, j’accueille des adultes, essentiellement des femmes, autour de problématiques liées à l’image du corps et son investissement. Comment accueillir en séance l’émergence spontanée des questions soulevées par la sexualité, fonction psychomotrice un peu à part ? Un travail sensori-moteur global, ainsi qu’une mise en jeux du corps, ont pu aider mes patientes sur le chemin d’une sexualité plus épanouie. L’apport de l’hypnose a suscité beaucoup d’espoirs chez certaines. Il m’a fallu rappeler les limites et intérêts de mon cadre : une psychothérapie à médiation corporelle, un travail global et de fond sur le compagnonnage que nous entretenons avec notre propre corps et la présence des autres, loin des solutions magiques. L’hypnose a fait ses preuves en sexothérapie, et en psychomotricité car elle revêt des similitudes avec l’approche relationnelle et corporelle de notre pratique. L’évocation ici d’un cas clinique pourra être l’occasion de nourrir une réflexion sur l’apport de l’hypnose en thérapie psychomotrice pour des problématiques sexuelles.
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