Abstract
Tout professionnel peut trouver dans ses addictions un recours pour tenir son poste. Les interventions en prévention et en soin ignorent généralement ce paradoxe, les psychotropes activant l’idée-force de danger plus que celle de ressource. Les pratiques cliniques gagnent à s’émanciper de cet a priori en écoutant finement les stratégies de santé et de travail des personnes accompagnées.
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