Abstract
Le corps « sous emprise » est dans les addictions, objet contraint ; l’emprise est ici dans son « emprisonnement ». Ce que fuit l’addict, en particulier l’adolescent, est la dépendance affective et la resexualisation, à la puberté, de ses liens et ses transferts œdipiens alors qu’en deçà, ce comportement signe l’emprise d’une dépendance, celle à un Surmoi prégénital et préœdipien faisant régner un fréquent sentiment inconscient de culpabilité.
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