Abstract
Cet article porte sur deux études ayant mis en évidence la dépendance des jeunes enfants (âgés de 5 à 6 ans) à l’essentialisme de l’espèce dans le raisonnement sur la ressemblance entre les parents et la progéniture, en utilisant une nouvelle version du paradigme d’adoption interespèces dans lequel les informations sur la distribution des caractéristiques sont manipulées. Les enfants se sont montrés sensibles aux indices implicites de distribution des caractéristiques innées en faisant plus de projections sur des parents biologiques lorsqu’une caractéristique cible était potentiellement spécifique à l’espèce que lorsqu’elle était orthogonale à l’espèce. De plus, la recherche montre que les enfants font la différence entre les caractéristiques mentales et physiologiques en faisant plus de projections en termes d’adoption pour les caractéristiques mentales que pour les caractéristiques physiologiques.
Subject
Arts and Humanities (miscellaneous),Developmental and Educational Psychology,Education,Health (social science),Pediatrics, Perinatology and Child Health
Reference31 articles.
1. Monographs of the Society for Research in Child Development Astuti, R., Solomon, G. E. A., & Carey, S. (2004). Constraints on conceptual development: A case study of the acquisition of folkbiological and folksociological knowledge in Madagascar. .
2. Behavioral and Brain Sciences 21 Atran, S. (1998). Folk biology and the anthropology of science: Cognitive universals and cultural particulars. , 547-568.
3. Journal of Cognition and Culture 1 Atran, S., Medin, D. L., Lynch, E., Vapnarsky, V., Ucan E., & Sousa, P. (2001). Folkbiology doesn’t come from folkpsychology: Evidence from Yukatec Maya in cross-cultural perspective. , 4-42.
4. Mind and Society 3 Barrett, H. C. (2001). On the functional origins of essentialism. , 1-30.
5. Conceptual change in childhood. Carey, S. (1985). Cambridge (USA) : MIT Press.