Abstract
La cartographie sensible et narrative sous forme d’ateliers participatifs permet aux cohabitants, dont des personnes en situation d’exil, de s’exprimer mais aussi de se réapproprier leur propre espace-temps qui ne leur appartenait plus jusqu’ici. De plus, ces ateliers, initiés par un designer devenu initiateur, passerelle et médiateur, questionnent l’utilisation des données issues du sensible et de la création cartographique dans les différentes disciplines des sciences sociales. Représenter le vivre-ensemble d’un petit milieu d’intégration permet également d’interroger la possibilité d’un agir-ensemble collectif et de désurbaniser les regards portés sur le phénomène migratoire. Finalement, il s’agit de questionner la construction d’inter-cartes comme représentation d’un ici et maintenant hospitalier à partir de l’espace-vécu de l’ensemble des cohabitants d’un territoire, ici la commune d’Ambert dans le Puy-de-Dôme.
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