Abstract
Cet article discute de la centralité du contrôle de la main-d’œuvre migrante pour l’organisation du travail dans la logistique. Ce contrôle peut être considéré comme un type de contrôle négocié entre la direction et les travailleurs et travailleuses au niveau de l’organisation du processus de travail, mais dont l’objectif comprend également le contrôle des conditions de vie de la main-d’œuvre migrante. En prenant l’exemple de deux entreprises suisses ayant des formes d’organisation du travail différentes, l’article s’interroge sur les formes concrètes et spécifiques qu’y prend ce contrôle.
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