Abstract
Cet article souhaite interroger la manière dont la solidarité (internationale) s’opère dans un monde globalisé et néolibéral – qui place l’individu comme responsable de ses actions et entrepreneur de sa vie, et les organisations (ONG) dans une logique de marché. L’article vise aussi à revenir plus spécifiquement sur les particularités d’un métier considéré comme peu légitime dans le champ du développement, et dans le même temps particulièrement investi par les femmes, comme le sont généralement les métiers de l’éducation et du care. Enfin, il permet de s’interroger sur la notion d’engagement pour « un autre lointain » (Stangherlin, 2005) au regard du cadre de l’apprentissage expérientiel (Balleux, 2000), faisant l’hypothèse que l’engagement doit s’inscrire dans une approche longitudinale pour favoriser une forme d’engagement. L’objectif de cette publication est donc bien d’offrir un tour d’horizon des enjeux qui concernent l’Éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire – ECM(S) -, et par conséquent de tenter d’interroger la pertinence de cet outil pour penser la solidarité auprès des publics visés.
Reference27 articles.
1. Acodev (2013). Orientations stratégiques des ONG pour l’éducation au développement. Acodev.
2. Arches, J. (1991). Social Structure, Burnout, and Job Satisfaction. Social Work, 36(3), 202-206.
3. Contor, J. (2017). Les mutations de la coopération belge au développement au prisme des ONG. Courrier hebdomadaire du CRISP, n° 2363.
4. Contor, J. (2020a). Chorégraphies néolibérales. La disciplinarisation des ONG belges de développement. [Thèse de doctorat, Uliège].
5. Saisir la managérialisation de la coopération belge au développement dans sa matérialité;Contor Justine;Sciences de la société,2020