Abstract
Agnès Wilhelm , Pratique de l’intervention en institution et topologie lacanienne Nos dispositifs d’intervention, issus d’un courant inspiré de la psychothérapie institutionnelle, se fondent sur des groupes et la parole subjective. Comment nos dispositifs peuvent-ils s’inscrire, s’articuler au mode organisationnel devenu prévalent, qui promeut les protocoles préconçus et restreint les temps d’élaboration groupale ? Dans ce contexte de changement de fond, de délitement des équipes et de leur tâche analysante, ne devons-nous pas repenser notre mode d’intervention ? Est-il toujours pertinent de maintenir nos distinctions entre Analyse des pratiques cliniques ( app ) et Analyse institutionnelle (ou Régulation) ? La bipartition des modes d’intervention et la franche ligne de démarcation, qui nous a été transmise comme un principe fondamental, est-elle toujours adaptée aux situations institutionnelles que nous rencontrons ? La topologie, utilisée par Lacan pour saisir la complexité psychique, nous permet de concevoir nos dispositifs d’une façon nouvelle.
Reference4 articles.
1. Granon-Lafont, J. 1985. La topologie ordinaire de Jacques Lacan, Paris, Point Hors
Ligne, 1986.
2. Ouzilou, C. 2002. « Approches et développement clinique de l’intervention en institution », dans J. Falguière (sous la direction de), Analyse de groupe et psychodrame,
Toulouse, érès.
3. Institution et changement
4. Wilhelm, A. 2013. « Obstacle externe et obstacle interne à la supervision », Revue de
psychothérapie psychanalytique de groupe, n° 61, p. 79-87.