Abstract
Cet article soulève la question de la place de la mort dans la migracriture (la littérature de l’émigration d’expression turque). À travers la fiction, la mort de Gurbetçi (les émigrants turcs) à l’étranger, loin de leur terre natale, est étroitement conjuguée au principe du retour en terre ancestrale. Ce retour concerne, à la fois, les vivants et les morts. La mort à l’étranger, se présentant sous des formes inédites, rompt avec la convention. De même, les pratiques funéraires rompent, elles aussi, avec les traditions islamo-turques. Alors qu’en règle générale, les défunts doivent être rapatriés en Turquie, les exceptions se font très nombreuses dans l’imaginaire littéraire, où le corps occupe une place centrale et devient un objet d’autodérision, et parfois un outil de critique.
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