Abstract
L’instabilité constitutionnelle au Maroc traduit de véritables enjeux de pouvoir. Au cœur de cette dynamique, le parlement est une des institutions qui a connu le plus de changements tant au niveau de sa structure que ses attributions. La dernière réforme constitutionnelle de 2011 n’a pas dérogé à la règle. Dans cet article, nous présenterons les avancées et les limites que révèlent l’exercice du pouvoir monarchique, gouvernemental et parlementaire au cours des dix dernières années. Il s’agira de vérifier si la nature du régime tend à limiter l’ampleur de cette dynamique eu égard à la prééminence du Roi et aux pouvoirs du gouvernement, limités certes mais variables.
Publisher
Servicio de Publicaciones de la Universidad Autonoma de Madrid
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